Bienvenue sur Entos Humôn.com, le site de l’intériorité.
“Entos Humôn”
Qu’est ce que ce mot barbare? Il s’agit de deux termes du grec antique, le koinè, qui signifient: “au-dedans de vous” ou “à l’intérieur de vous”.
Entos Humôn est le lieu désigné par Jésus quand des personnes lui ont demandé où se situait le royaume de Dieu. De l’araméen parlé par Jésus aux retranscriptions syriaques, grecques, toutes ont traduites par “au-dedans de vous”. Mais
peut-être que la traduction latine du terme vous sera plus parlante: “intra vos”. Intra comme dans intraveineuse ou intramuros, désigne bien l’intérieur, le dedans.
Ainsi Entos Humôn se veut être cet accompagnant vers le dedans de chacune et chacun et cela passe par une pratique.
“l’intériorité”
Le voyage intérieur n’est pas une simple compréhension de certaines choses, il passe inéluctablement par une pratique, un exercice spirituel. C’est cela qui est nommé ici “l’intériorité”.
Cette pratique est millénaire et universelle, ce n’est pas une nouvelle mode et est connue sous différents noms dans différentes traditions, mais nous préférons retenir le terme “d’intériorité” qui résume plutôt bien la méthode et
se dégage de tout emprise religieuse.
Cette pratique consiste, si on devait (pouvait) la résumer à retourner vers notre origine réelle, intérieure, notre véritable soi.
“le retour à soi”
L’Humain possède donc au-dedans de lui la signature de sa propre création originelle mais en a perdu la mémoire, le souvenir et donc la vie associée. L’Humain vit donc dans une identité qui n’est pas la sienne mais celle que les “autres”,
le “monde” lui donne. En effet, nous nous identifions à travers notre vécu extérieur (éducation, culture, rencontres, mémoires, traumatismes etc …) qui a pris racine en nous et à remplacé ce qui nous étions. Cette identité extérieure,
qui devient intérieure est souvent nommé l’égo.
L’intériorité est donc une pratique spirituelle qui va être comme un exercice pour que notre conscience se remémore sa nature primordiale.
Cette identité que l’on appellera tantôt “divine”, “christique”, “âme” ou autre, va donc s’unir à notre conscience, croitre et s’incarner à travers notre psychisme, notre mental, notre corps et nos paroles.
“Dieu”
Comment cette identité primordiale est donc venue en nous? Derrière ce mystère, un terme revient très régulièrement: Dieu.Mais dieu n’est qu’un terme, ce n’est nullement un nom. Ainsi ce que l’on nomme “Dieu”, n’a pas de nom et n’est
pas une personne. D’ailleurs l’une des personnes à qui notre culture occidentale l’associe le plus souvent, Jésus, semble l’indiquer dans les textes qui rapportent certaines de ses paroles: “Dieu est un souffle”. En grec
“pneuma” … mais là encore les traductions nous jouent des vilains tours et ont traduit par “esprit”. Le terme “esprit” a depuis longtemps été confondu avec le mental, l’intellect, le psychisme et a donc personnifier “Dieu”.
La spiritualité s’est intellectualisée, s’est sclérosée … les religions naissant ainsi.
Si Dieu est Souffle, c’est donc dans le Souffle qu’il nous faut le retrouver, nous unir à Lui pour retrouver notre identité première.
… j’ai dit Lui ? Pardon, j’aurais pu dire Elle … s’il n’est pas une personne, alors il n’a pas de genre.
A Entos Humôn, chacun nomme souffle comme bon lui semble. L’Être, Univers, Souffle, Père, Mère, Cosmos, Harmonie, Allah, Dieu, Tao … peu importe le nom qu’on lui donne. Ce qui compte s’est de nous réunir à Lui et de le connaître intimement.
Et cela ne se passe pas dans les facultés de théologie, l’archéologie, les joutes verbales religieuses … cela passe par une pratique: l’intériorité.
“la foi”
La foi est trop souvent associée à la croyance … et c’est une erreur. La croyance est une chose, la foi en est une autre. Mais la foi commence, est initiée par une croyance: celle du “il y a quelques chose de plus grand que moi”. Derrière
cette déclaration teintée d’interrogation et de fatalisme chez beaucoup de personnes, il y a cette petite croyance qui peut être transformée par la foi… c’est l’abandon.
Je crois que quelque chose de plus grand que moi existe? Alors je m’y abandonne. Non pas en arrêtant de vivre, mais en prenant des moments quotidiens pour lâcher, faire plonger, abandonner ma conscience dans cette abîme, cette inconnue.
L’intériorité est la pratique même de la foi.
Certains vous diront que l’on pratique sa foi par la prière et ils ont raison. Et c’est aussi ce qu’est l’intériorité. La prière peut être décrite en araméen par “Slotha” et prend sa racine dans le mot “Sla” qui signifie: “capturer”;
“piéger”; “se saisir”.
La prière, l’intériorité, peut être également vu comme une partie de chasse ou du pêche lors de laquelle nous nous abandonnons à la nature pour venir nous rassasier. Cet abandon n’est pas passif mais actif . Il permet de saisir, de capturer, de piéger, ce qui nous est donné par grâce. Cela ce nomme aussi la gratitude.
Il y aurait encore bien à dire sur l’intériorité, mais le domaine est infini. Aussi nous vous invitons à visiter le site régulièrement afin d’y découvrir toujours plus de contenus susceptibles de vous accompagner dans votre quête spirituelle.
Pour entrer dans la pratique, il y a la communauté sur
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